Marie Loana et Jean-Kévin, vos nouveaux modèles


Un noël au poil!

 

Toute ménagère vous le dira : les animaux, c’est beaucoup de travail.

 

Le plus souvent offerts aux enfants (qui ont juré de s’en occuper et savent que « c’est ça ou retour au refuge »), ils se voient très vite sauvés de leur négligence coupable par leurs parents pris au piège.

 

Car oui, l’animal domestique est un piège. Comment en effet rester insensible à ces petits êtres ? Comment renvoyer dans un affreux refuge un animal à qui déjà, on a commencé à parler ?

 

Tout ça, les amis, pour vous expliquer pourquoi je ne suis pas très favorable à l’acquisition d’un animal. Mon Jean-Kévin non plus, qui répète à qui veut l’entendre que « si les animaux avaient une âme, ils figureraient dans la Sainte Bible aux côtés des humains et non dans leur assiette ».

 

Seulement voilà. Notre progéniture a des lettres et quand il s’agit d’obtenir quelque chose, elle s’en sert ma foi avec un certain brio. C’est ainsi qu’à coups d’arche de Noé et d’agneau mystique, ils ont réussi à nous troubler et nous avons accepté d’acquérir un animal. Mais à charge pour nous de le choisir.

 

Je dois dire que la chose fut loin d’être aisée. Jean-Kévin et moi-même avons d’ailleurs eu des mots que nous regrettons aujourd’hui.

 

Quitte à prendre un animal, j’optai immédiatement pour un chat. Il irait enterrer ses besoins dehors, il prendrait peu de place et perdrait peu de poils. Jean-Kévin décida que nous aurions un chien, pour que la bête nous serve au moins à quelque chose en aboyant sur les intrus.

 

Je vous passe les détails de ces discussions houleuses. Sachez seulement que je fus meurtrie d’apprendre que « Quand tu es seule à la maison, tu crois que je ne le sais pas, que tu reçois des intrus dans ton pull en mohair ? » et que mon Jean-Kévin eut beaucoup de peine quand je lui avouai que « Si tu ne laissais pas traîner ce DVD de R and B et tes lectures indécentes, peut-être que j’aurais le temps de ramasser les poils d’un chien ».

 

Tout est bien qui finit bien et une fois de plus, notre amour fut le plus fort. Jean-Kévin me proposa d’inviter le propriétaire du DVD pour le lui rendre et je promis de faire l’effort de lire au moins un épisode de Jean-Claude Tergal.

 

Nous n’en étions pas quittes pour autant de cette décision difficile à prendre.

 

C’est une promenade dans les campagnes arlonaises, un 24 décembre, qui nous sauva de ce cruel dilemme.

 

Il était là, sous un buisson épais, transi de froid, le poil triste. Sa voix restée rauque ne nous permet pas de déterminer son espèce. Son poil aujourd’hui fier nous en empêche aussi. Mais il est si mignon !

 

 

 Voici Jésus-Nativité. Il fait partie de la famille depuis le mois de décembre 2003. Nous fêterons l’anniversaire de cette rencontre le soir de Noël !

 

 

 


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