Marie Loana et Jean-Kévin, vos nouveaux modèles


Quand la Belgique tremble, Marie-Loana s'écroule

Il y a quelques jours, j’évoquais la fonte des neiges et ses effets sur ma personne.

 

La fonte des neiges mes amis, ça me déprime. Tout autour de moi disparaît ce beau tapis blanc, les choses perdent de leur volume et moi… non.

Au contraire, chez moi, c’est le moment où, en ressortant les vêtements de printemps, j’angoisse à l’idée de les enfiler. Les fêtes sont passées par là, la WII Fit a peu servi et j’ai doublé de volume.

D’habitude, je me console avec le chant des oiseaux enfin revenus du Sud. Avec celui de mon libraire qui sait que la foire du livre approche et qu’il va faire des affaires. Et celui de la boulangère qui est un peu frivole.

Même celui de mon Jean-Kévin, qui trouve que les filles sont bien plus jolies sous le soleil, ne parvient pas à empêcher mon moral de finir par remonter.

Mais cette année, vraiment, j’ai du mal, comme on dit chez nous.

Il y a d’abord eu cet accident de train. Tous ces morts mes amis ! Tous ces sacrifiés à l’autel de l’incurie ! Oh, j’ai bien essayé de repenser à ce que mon Jean-Kévin me disait presque quotidiennement (« Marie-Lo, c’est infernal. La première classe est squattée par des employés de la SNCB qui parlent fort et roulent des yeux quand on ose se plaindre de la mauvaise gestion de leur société »), mais ça a eu le don de m’effrayer. Monsieur le Curé, un bien brave homme, pense que mes mauvaises pensées sont la manifestation pudique de mon émotion, mais Monsieur le Curé manque un petit peu d’objectivité quand je porte mon chemisier violet.

J’avais tout juste commencé à ne plus penser à cette terrible révélation de mon côté le plus sombre, et que voilà que j’apprends que GB ferme ses portes. Toutes ces larmes, toutes ces familles sans le sou, tous ces gens dans la vaine attente d’une solution… comment voulez-vous que mon corps s’éveille au printemps dans un monde si morose ?. Qu’y puis-je, même avec mes décoctions ?

Voilà les amis. Vous savez maintenant dans quel triste état je me trouve. Je n’en veux à personne, après tout, je n’avais qu’à faire attention pendant les fêtes.

Je vais sans doute sortir un peu, aller faire du shopping avec mes amies… Hheureusement, nous n’aimions pas le GB depuis qu’il a été repris par ces français. Les caissières antipathiques et les étiquetages erronés, la viande faisandée et le tweed de mauvaise qualité, très peu pour nous !
 



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