
Marie Loana et Jean-Kévin, vos nouveaux modèles
Joséphine, gardienne des hauts et des bas de Marie-Loana
Tout adulte le sait : la vie est faite de hauts et de bas.
Ce que nous ignorons sans doute plus souvent, c’est que ces deux pôles sont indispensables l’un à l’autre. Quand on touche le fond, une seule chose nous permet de survivre : la conscience du haut. Et si nous sommes en haut, c’est forcément qu’il y a un bas. Et c’est cette conscience du bas qui nous permet de tout faire pour nous maintenir en haut.
Mieux : même en bas, nous avons nos petits hauts pour nous titiller. Et même en haut, des petits bas sont là pour augmenter notre sentiment de hauteur.
Que faire pour ceux qui touchent le fond et ignorent qu’ils peuvent remonter ? Ceux qui ne s’autorisent plus l’espoir ? Comment en effet remonter une pente dont on ignore l’existence ? Comment chercher le haut quand on ne le voit pas ?
A ceux-là, la télévision apporte une réponse et j’en ai fait moi-même l’expérience pas plus tard qu’hier soir.
Toute la journée, j’avais réfléchi au malheur des autres et à mon bonheur à moi et je me torturais un peu en pensant à ma chance : un mari aimant qui chaque jour part avec courage et enthousiasme exercer un bon métier dans un bon ministère, des enfants qui mangent de tout et ne s’enrhument jamais, des activités multiples et passionnantes, un joli cottage et maintenant, un tas de nouveaux amis plus surprenants et adorables les uns que les autres.
Comment faire pour aider ceux qui, chaque jour, ont à se plaindre de maux divers, lourdes obligations, déceptions et soucis financiers ? Qui suis-je pour leur montrer la voie, moi qui pourtant l’ai trouvée ?
J’en étais là de mes interrogations quand je m’installai devant la télévision. Et la réponse m’apparut comme par magie : dorénavant, quand on est tombé si bas qu’on ne s’autorise plus aucun espoir, il nous faut regarder vers… le bas.
Car là, chers amis, se situe peut-être le salut. Le bonheur à portée de mains pour peu qu’on ait encore le courage de se pencher sur nos problèmes. L’espoir.
J’ai nommé : Joséphine, ange gardien !
Dès l’abord, le miracle s’accomplit. Joséphine débarque dans votre vie et c’est tout juste si vous vous en étonnez. Elle est toute petite, mais jamais, jamais personne ne le lui fait remarquer (et pourtant, je doute que tout le monde ait le bon sens de se dire qu’en fait, ce n’est pas la peine puisqu’elle le sait probablement déjà). Son sac est bondé d’objets plus grands qu’elle parfois et là, certains ouvrent des yeux ronds mais sont vite satisfaits d’une petite explication du style « il est très profond ».
Joséphine vient de nulle part. Elle envahit votre territoire, dort dans vos lits, pose des questions aussi directes qu’indiscrètes et non, vous ne bronchez pas, ou alors un peu au début, pour la forme.
En deux ou trois claquements de doigts et un ou deux conseils bien sentis, Joséphine-la-mêle-tout démêle. Pour votre plus grand plaisir. Celui qui consiste à savoir que de toutes petites choses peuvent venir à bout d’énormes problèmes.
Et pour cela, nous devons remercier la petite lucarne, cette fenêtre ouverte sur un monde pas si hostile que ça, quand on le regarde avec les yeux de Joséphine.
C’est décidé, je serai Joséphine. Quand j’ai expliqué la chose à Jean-Kévin il m’a fait remarquer qu’à observer mon activité sur Facebook, j’étais sur la bonne voie, puisque j’avais déjà tout envahi. Je ne peux malheureusement pas résoudre un problème en claquant des doigts, mais la bergamote a déjà fait des miracles chez l’un ou l’autre d’entre vous, et ma science des plantes ne s’arrête pas là !
Regardez vers le bas de la carte. C’est là qu’est le cottage. Peut-être votre salut !
La bergamote, comme un claquement de doigts?
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