
Marie Loana et Jean-Kévin, vos nouveaux modèles
Rohmer émarge Simpson
Aujourd’hui, Monsieur Rohmer est décédé.
Ce triste événement mérite, semble-t-il, que je rende un vibrant hommage au grand cinéma.
Pourtant les amis, j’ai beau creuser au plus profond de ma mémoire, je n’arrive pas à me souvenir de ces films dont nous parlent ce soir les nombreux hommages à cet homme de la nouvelle vague.
Mais puisqu’il était, je cite « l’un des pères de notre cinéma », il ne m’en voudra pas de passer par son truchement pour évoquer des films bien d’aujourd’hui.
Et puisque mon Jean-Kévin me trouve un peu, je le cite « culottée d’oser parler de Rohmer comme d’un homme ‘passablement ennuyeux’ », je vais ce soir me pencher sur un cinéma que je regarde parce que je suis une maman à l’esprit ouvert : celui que je me force à visionner avec mes enfants. Je fermerai par la même occasion son clapet à mon mari qui est sur le point de me sortir son impitoyable laïus sur ma, je re-cite « désespérante ringardise ».
Entendons-nous bien : si je vous démontre mon ouverture d’esprit en vous parlant de ces films que j’ai vus, je ne pousserai pas l’abnégation jusqu’à vous dire que je les ai aimés quand ce n’est pas le cas. Et là, depuis le très-haut, Monsieur Rohmer m’applaudira des deux mains, j’en suis sûre !
Commençons par ce qui fut sans doute pour moi la pire expérience cinématographique : High School Musical (HSM pour notre jeunesse). Moi qui suis quelqu’un de très romantique, j’ai failli quitter le cinéma après 20 minutes de ce film qui en était à sa Xième suite. Si je suis restée, c’est pour être certaine que mon fils ne jette pas tous ses pop corns par terre, contrairement à mes infernaux voisins de gauche qui à chaque coup de pied dans le fauteuil faisaient sauter du maïs soufflé sur le sol à mes pieds.
Passons donc au film suivant, dont j’ai malheureusement oublié le titre : une histoire de vampires dans laquelle la pâleur des protagonistes n’avait d’égale que le vide intersidéral du scénario. Si je n’ai pas quitté ce visionnage-là, c’est que j’avais du repassage à terminer et que mon Jean-Kévin était trop occupé pour me déplacer ma planche à repasser.
Terminons par le dernier en date : Alvin et les chipmunks. Enfin du cinéma, enfin un scénario, enfin un peu d’émotion !
Bien entendu, Monsieur Rohmer m’aurait rétorqué que HSM ou Alvin, c’est un peu la même chose, mais pour moi qui suis une mère de famille très peu torturée mentalement, Alvin et les chipmunks est un divertissement comme je l’entends : drôle, léger, abordable, plein de vie et d’optimisme.
Choses qui auront sans doute manqué à Monsieur Rohmer qui je l’espère, trouvera là-haut des réponses à ses trop nombreuses questions !
Rohmer et vous
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