Les baffles

Un diam dans l'oreille? C'est non!

Il y a dans la musique (puisqu’il faut bien l’appeler « musique ») des étrangetés qui le resteront je crois éternellement à mes yeux.
Il en va ainsi de cet être catalogué « fille » que d’aucuns qualifient de chanteuse, et que d’autres appellent Diam’s.

Vous l’aurez compris, je n’aime pas Diam’s. Je n’aime rien chez elle. Ses manières, son élocution, son discours. L’incarnation de l’anti-féminité, c’est Diam’s. L’incarnation de la vulgarité, c’est Diam’s. L’incarnation du training, c’est Diam’s.

Je pourrais éventuellement lui concéder un certain succès dans la cause des filles de quartier qui sont semble-t-il quelque peu malmenées (il paraît que des garçons s’en servent comme de toupies) par leurs camarades masculins, si elle n’avait pas dernièrement retourné son survête.

Ainsi donc, Diam’s s’est mariée. Ses SMS larmoyants, ses cris de rage lancés à son célibat… du cinéma !

Et non contente de perturber nos filles qui se demandent qui va désormais leur montrer comment se lamenter sur leurs désespoirs sentimentaux, voilà que Diam’s porte le voile. Enfin, la casquette. Ou le bandana. Bref, elle cache ses cheveux (parce qu’il paraît qu’elle a des cheveux, aussi).

Et là, je dis stop. Stop à la supercherie. Stop à l’infamie. Stop à Diam’s. On veut de la musique qu’on puisse qualifier comme telle sans attraper des aigreurs!